PRESIDENTIELLES 2022 : FAUT-IL EN RIRE OU EN PLEURER ? 

 

Bretons, que pouvons-nous raisonnablement attendre de la prochaine Présidentielle ? Qu’il s’agisse de la réunification de Breizh, du sauvetage de notre langue nationale, du statut régional spécifique ou d’autres mesures qui nous tiennent particulièrement à cœur :  assurément rien ! Ou alors peu de choses, n’en déplaise aux sempiternels rêveurs qui persistent à jeter un petit papier dans l’urne républicaine.

Ces doux rêveurs n’ont pas encore compris que rien ne s’est déroulé selon leurs vœux depuis trois quarts de siècle. Depuis que l’essor du Parti national breton s’est brisé sur l’action conjuguée du terrorisme rouge et de la ploutocratie mondialiste. Mais l’espoir fait vivre, parait-il. Acceptons-en l’augure.

« BREIZH, REVEILLE-TOI ! »

Certes, de plus en plus de Bretons prennent conscience des nuisances quotidiennes de l’Etat franco-républicain et de sa tyrannie mondialiste. Le littoral est devenu financièrement inaccessible pour la majorité des nôtres. Nos grandes métropoles n’ont plus rien à envier à celles du reste de l’Hexagone. Nos banlieues flambent chaque nuit sans que l’Etat consente à rétablir l’ordre. La criminalité se répand rageusement jusque dans les lieux les plus reculés. La presse régionale d’Etat désinforme à qui mieux mieux et promeut sans vergogne la colonisation de peuplement. Les dégradations contre nos édifices religieux laissent de marbre les fonctionnaires du Vatican, etc.

Reste à tirer les leçons d’un tel fiasco !  A l’évidence, aucun des multiples maux dont souffre notre Peuple ne sera guéri dans le cadre de l’Etat français qui en est le premier responsable. Aucune réforme si anodine soit-elle, ne répondra aux revendications les plus légitimes du peuple breton. Depuis la destruction de l’autonomie bretonne par les sanguinaires de 89, les Jacobins ont eu tout loisir de montrer leur « savoir-faire », tout comme les Bolcheviques jusqu’à l’effondrement final. Aujourd’hui, la réalité crève les yeux ! Rien n’a jamais été accompli en notre faveur, pour l’unique raison que nous sommes des Autochtones et non des produits venus d’ailleurs. Or le temps presse et le moteur démographique tourne en notre défaveur.

Si nous sommes des BREZHONED, nous sommes consubstantiellement EUROPEENS. Et fiers de l’être. Nous ne pouvons réagir isolément face aux fléaux qui nous frappent, parce que Breizh est enchainé au pouvoir colonial. Et que l’invasion migratoire frappe de plein fouet tout Européen, quel qu’il soit. Tant les Hexagonaux que les Bretons qui veulent préserver leur socle biologique brittonique. Dès lors, quel  Breton excédé de voir sa péninsule transformée, jour après jour, en une terre de désolation, n’applaudirait pas à la REMIGRATION des allogènes clandestins ( première étape), au rétablissement de l’ordre dans les banlieues criminalisées et islamisées, à  la révision  des naturalisations octroyées depuis les années Giscard, à la mise en place d’une politique nataliste hardie, à une dépolitisation des institutions judiciaires et éducatives, au rétablissement de la peine de mort, à la suppression des lois liberticides et « mémorielles » qui bafouent la liberté d’expression des seuls autochtones devenus des citoyens de seconde zone, à  la dissolution des sociétés secrètes, au retour d’une économie comme moyen et non plus comme fin, au  rétablissement d’une religion d’ Etat (le catholicisme) pour freiner l’ ardeur indécente  de ceux qui profitent de la laïcité pour s’installer durablement sur notre sol, et enfin au remplacement des valeurs républicaines par les valeurs chrétiennes traditionnelles qui ont modelé et sanctifié notre Histoire  ?

LE MANEGE ENCHANTE DE MARINE ET ZEBULON     

Sur toutes ces mesures de salubrité, gageons que seule l’expulsion des clandestins serait vraisemblablement appliquée si Marine Le Pen ou Éric Zemmour s’installait au Palais de l’Elysée. Siège qui, par tradition républicaine a très souvent abrité, la trahison. D’où notre naturelle méfiance. Mais ne rêvons pas. Nous n’obtiendrions rien de plus. Sauf, peut-être un temps de répit. Mais pour combien de temps encore ?

Ces deux candidats sont des patriotes français pur jus. Ils parlent sans complexe de leur France comme nous aimerions que nos élus bretons parlent de la Bretagne. La candidate Le Pen a rejoint le Système et s’est soumise au « politiquement correct ». L’autre, journaliste du Système, le dénonce aujourd’hui avec fracas. Qui croire ? Dans les deux cas, les problèmes à résoudre resteront entiers du fait d’une législation liberticide anti-autochtone, de notre soumission aux diktats de Bruxelles et des institutions internationales, ébauches de leur futur Gouvernement mondial.

Difficile donc de faire confiance à ces deux candidats marqués du sceau du Saint-Chrême jacobin.  Combien de fois l’électorat breton – comme français d’ailleurs – s’est-il laissé abuser par de beaux discours et qui, une fois les matamores élus, a vu leur champion faire sien le programme de son adversaire ? On ne mesurera jamais assez la bêtise congénitale, la lâcheté proverbiale d’une certaine Droite conservatrice et libérale depuis les débuts du régime républicain. En guise d’adversaires, c’est du pain bénit pour les « progressistes » et subversifs qui, finalement, ont toujours le dernier mot !

Nous doutons fort, enfin, que nos deux « nationaux-jacobins » aient les moyens moraux et matériels, d’appliquer leur politique dans le cadre vermoulu de la République française. Ce sont des réformistes et non des révolutionnaires, disons-le, tout net. Or, ce n’est pas d’un simple ravalement de façade ou d’un dépoussiérage de circonstance dont ont besoin nos institutions, mais d’un bon coup de balai. D’une REVOLUTION CONSERVATRICE respectueuse de l’ordre naturel. D’une révolution qui soit l’antithèse de la révolution de 1789 qui a produit le libéralisme, le capitalisme, le socialisme, le marxisme et aujourd’hui, le mondialisme qui les résume toutes.  Car, s’interdire de revenir à l’origine du Mal, c’est-à-dire l’idéologie maçonnique des « Lumières », c’est retomber ipso facto dans les mêmes ornières.

ALORS, QUE FAIRE ?

Un vrai dilemme s’impose à nos compatriotes bretons : soit, ils s’abstiennent, en vertu d’un principe patriotique fort louable, au risque de voir s’amplifier la politique de peuplement allogène menée par la « Gueuse » ; soit, ils participent à cette énième farce des petits bulletins pour limiter les dégâts sans pour autant escompter un réel changement.  Dans les deux cas, le Système reste en place. Bien verrouillé qu’il est, depuis l’origine, pour que chaque élection reste conforme à l’idéologie dominante.

Nous laisserons donc nos compatriotes libres d’œuvrer selon leur conscience.  Ils n’ont nul besoin qu’on leur tienne la main. Ce qui importe, c’est l’après-élection. Non les péripéties individuelles de la kermesse des Présidentielles. Attendons-nous plutôt à des jours sombres et tragiques à côté desquels ceux d’aujourd’hui nous paraitront bien doux. Si les Nationalistes bretons sont des idéalistes, ils se veulent aussi réalistes et pragmatiques. Ils savent – tout en le regrettant – que SEUL un cataclysme, un effondrement du système ou autre, engendrera des perspectives nouvelles pour le relèvement de notre Nation.

C’est notre sort pour avoir refusé de suivre les sonneurs de tocsin, au cours du siècle écoulé. Pour leur avoir préféré les joueurs de flûtes, les marchands d’illusions et leurs concepts cosmopolites. Heureusement, la Providence veille et l’Histoire n’est jamais écrite d’avance.

Jakez  GUILLOUZOUIC  (15 février 2022)

 


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