Notre constat, en Bretagne, est le même que celui de la majorité des Français : le poids de l’état et son périmètre d’action ne cessent d’augmenter, entravant toujours plus nos libertés, avec les résultats catastrophiques que tout le monde constate.
Nous sommes également face à une inflation législative extrêmement préoccupante, l’accumulation de normes, de réglementations et de lois rendent le système incompréhensible pour la majorité des Français et impraticable pour les entrepreneurs.
Seuls les grands groupes et les multinationales profitent de cette complexité et peuvent s’étendre sans réelle concurrence.
Ces réglementations paralysent toute initiative personnelle, bloquent l’ascenseur social et augmentent les inégalités.
Au-delà des conséquences dramatiques d’une telle intrusion de l’état dans la vie des individus, ce dernier, en voulant réguler chaque aspect de notre quotidien, va au-delà de ses prérogatives et viole notre droit fondamental à gérer notre vie comme bon nous semble.
En plus de son omniprésence opérationnelle et réglementaire, l’état asphyxie la société par une fiscalité punitive et confiscatoire.
La France est vice-championne du monde avec une dépense publique avoisinant les 60% du PIB. A ce niveau nous sommes clairement plus proche d’un régime communiste que d’un régime capitaliste avec toutes les dérives et conséquences néfastes que cela entraîne.
Grâce à la multiplication des prélèvements (taxes, impôts, cotisations, etc …) et l’invisibilité de certaines pour le grand public (TVA, TIPP, etc …), l’état matraque, en toute discrétion, les classes moyennes qui ne peuvent réaliser l’ampleur des versements obligatoires dont elles s’acquittent.
Cette fiscalité hors norme paralyse l’économie et augmente la pauvreté. Nous arrivons à un stade où les seules professions qui s’en sortent sont celles qui bénéficient de privilèges spéciaux ou de monopoles légaux.
Nous constatons également que plus les prélèvements obligatoires augmentent, plus la qualité des services publics baissent (remboursements de santé, éducation, sécurité, etc …). Cela peut sembler paradoxal pour certains mais c’est pourtant une conséquence logique qui est documentée par les plus grands économistes.
Malgré ce constat alarmant, la totalité des partis présents sur l’échiquier politique ne savent rien proposer d’autre que de nouvelles réglementations, de nouvelles violations de nos vies privées, de nouvelles taxes, etc …
Sans garde-fou, l’expansion de l’état est sans limite. Il est urgent d’agir !
Il faut replacer l’état sur ses prérogatives historiques qui sont la protection de nos droits, supprimer toutes les réglementations inutiles ou illégitimes et réduire drastiquement la fiscalité afin de rendre leur liberté aux individus, restaurer l’égalité en droit et rétablir un système propice à la prospérité.
Le Parti Libertarien prend donc part au jeu politique et démocratique non pas pour proposer une énième manière d’administrer la vie des gens mais bien pour leur restituer leurs libertés individuelles, civiles et économiques.
Nous savons que liberté rime avec prospérité et que rien de positif ne peut émerger d’une planification centralisée.
L’histoire nous montre tous les jours que les interactions libres, entre individus consentants, façonnent le monde à l’avantage de tous.
Nous sommes libertariens et nous considérons que c’est aux individus libres d’écrire leur histoire.
Le Parti Libertarien fait sien l’article 2 de la DDHC qui stipule que le but de toutes organisations politiques est la défense de nos droits naturels. Toutes les actions politiques sortant de ce cadre précis sont par nature une violation des droits de l’homme.
Article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ».
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